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 Biographie de Samus HellAria

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Samus Hellaria
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Samus Hellaria


Messages : 44
Date d'inscription : 26/07/2011

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MessageSujet: Biographie de Samus HellAria   Biographie de Samus HellAria Icon_minitimeMar 13 Déc - 2:13



Maitre Deekin, enregistrement premier : La rencontre

Tous les héros de la galaxie ne sont pas issus des hautes sphères de la société et il arrive parfois que la Force aie un curieux sens de l'humour. Rien ne semblait destiner la jeune Samus à devenir ce qu'elle est aux heures où j'enregistre ce message.

Actuellement à la tête de l'un des plus dangereux et influent groupuscule secret de l'Empire Sith, il lui a fallu bien évidemment surmonter de nombreuses épreuves pour y parvenir. Laissez moi vous compter l'histoire de celle qui aurait pu devenir ma padawan.

Samus est née dans l'un des cloaques les plus nauséabond de la galaxie, le joyaux des hutts, Nar Shaddaa, plus communément surnommée la lune des contrebandiers. Sa mère se trouvait être une prostituée travaillant dans une des maisons de passe les plus sordide des bas fonds. Répugnante de par son aspect délabré mais aussi par les relents qui s'en rechapaient, digne du derrière d'un gamorréen. Et je ne dis pas cela en connaissance de cause bien évidemment, les jedis n'ont pas ce genre de distraction, bien entendu, et si l'on vous demande d'où je tire ces informations, dites simplement que j'avais quelques connaissances... A mieux y réfléchir... ne dites rien. Prenez un air mystérieux, on vous prendra au mieux pour un sage maître jedi et au pire pour un simple d'esprit, ce qui entre nous...

Bref, reprenons, je disais donc que notre future chasseuse de primes est née dans cette boîte peu recommandable. Son père, quant à lui... et bien inutile de vous dire que personne ne connaît son identité... Mais mon brillant sens de déduction me dit qu'il doit être Zabrak.

Certains se demanderont à juste titre comment une prostituée à pu porter et mettre au monde un enfant sans en subir les conséquences, à savoir une mort douloureuse... dans le meilleur des cas. Et bien, la mère de Samus était simplement la plus ravissante des femmes de ce palais de la débauche, la favorite de la grosse limace baveuse qui gérait tout ce bordel, pour utiliser un mot approprié.

Bien entendu, il n'eut aucune considération pour l'enfant et sa mère ne lui porta pas plus d'affection, estimant, après coup, qu'elle avait grandement nuit à sa qualité de vie. Ce sont donc les autres filles qui élevèrent Samus et lui permirent de grandir. Malheureusement, Worka (c'est le nom de l'horrible excrément a pattes proxénète... Oui je n'aime pas les hutts comme a peut prêt tout le reste de la galaxie !) vit en la jeune fille un moyen de faire du chiffre d'affaires, on ne se refait pas. Ainsi à peine put-elle marcher convenablement qu'elle fut serveuse pour la clientèle malfamée du lupanar. Et bien entendu, ce qui devait arriver, arriva et c'est dès son huitième printemps - enfin si l'on considère qu'il y a des saisons sur cette maudite lune – qu'elle fut contrainte de travailler avec sa mère. Je ne m'étendrai pas plus sur le sujet, demandez lui après tout, si vous avez le courage d'affronter son arsenal ou pire, sa colère.

Heureusement pour elle, la nature ou la Force si vous préférez, l'avait dotée d'un caractère en acier trempé et elle ne se laissa pas démonter psychologiquement par tous les sévices subis ainsi que par les coups de sa mère qui sombrait peu à peu dans le ryll et l'alcool et passait sa rancœur sur le corps de sa pauvre progéniture.

La jeune fille fit alors l'acte à la fois courageux et totalement irraisonné de fuir cette vie de servitude et de soumission. Sa petite taille lui permit d'emprunter des passages non surveillés par la meute de klatooiniens qui servaient de gardes et videurs pour les troubles fêtes. - et ils étaient plutôt nombreux dans les bas fonds de Nar Shaddaa – Et c'est libre mais sans aucune notion des dangers extérieurs et de ce qu'il fallait faire pour survivre qu'elle s'élança dans le labyrinthes de rues sordides. Elle passa relativement inaperçue dans les rues les plus bondées mais elle eu le malheur de s'aventurer dans un coup gorge où une poignée de malfrats rodiens l'attrapèrent sans difficulté. Malgré les cris de la zabrak, personne ne chercha à savoir d'où en venait la source et les hurlements terrifiés se perdirent dans le brouhaha de la cité.

Samus aurait sûrement fini dans une mine d'épice ou comme esclave dans un lieu sans doute encore moins enviable que celui dont elle s'était échappée. Mais la Force m'avait évidemment mis sur leur chemin.

A l'époque j'étais dans les rangs des jedis, bien mieux batis et le poil un peu moins grisonnant il faut bien l'avouer, mais je ne suis pas là pour parler de moi. Enfin si, un peu, car j'ai joué mon rôle dans son histoire. En tant que bon défenseur de la veuve et de l'orphelin, j'ai suivit le groupe, attendant le meilleur moment pour intervenir et je leur suis tombé dessus tel un prédateur. Autant vous dire qu'ils ont été aussi efficaces que des rats womps face à un gundark. Après les avoir réduit en pièce devant le regard effrayé de l'enfant, je me suis penché vers elle l'air grave, la petite étant en état de choc.

Et je me suis pris la plus belle mandale de toute ma vie. Sortant instantanément de son état catatonique et sûrement par réflexe d’autodéfense face à un homme, elle me gifla avec vigueur. En temps normal, j'aurai réagis et aurait paré son coup, mais j'étais également surpris par une chose qu'encore aujourd'hui j'aurai du mal à décrire. En posant mes mains sur ses épaules pour la rassurer, je fut assaillit par un flot tumultueux, un maelström de puissance confinée, une Force brutale et sauvage, indomptée. Cela différait grandement de la Force que je connaissais, même chez les siths que j'avais combattu auparavant. Ce « pouvoir » était bien différent, inné et à la fois transformé par ce qu'elle avait vécu, enfoui au plus profond d'elle sans pour autant chercher à se manifester extérieurement.

A l'époque, j'avais compris que notre rencontre n'était pas dûe au hasard et que la Force m'avait sciemment mis sur sa route. Je n'avais cependant pas saisis tout à fait la portée de mon rôle et par arrogance ou par croyance aveugle, j'étais persuadé qu'elle allait devenir ma padawan et que je pourrai lui apprendre à extérioriser ses pouvoirs et en faire une puissante jedi. Je réalise aujourd'hui à quel point je me trompais. Samus Hellaria est en effet très réceptive à la Force, mais elle l'utilise d'une manière qu'aucun jedi ou sith ne pourrait le faire. Pour le commun des mortels, cela s'apparenterait à une chance insolent. Mais à la voir évoluer aujourd'hui, je sais qu'il n'en est rien. Et son charisme ensorcelant n'est pas totalement naturel. Quelle autre chasseuse de primes pourrait se vanter de mener au combat des utilisateurs de la Force, des siths qui ne jurent allégeance qu'a plus puissant qu'eux ?

A l'époque, je m'étais réfugié sur Nar Shaddaa après une mission pour l'ordre qui s'était particulièrement mal passée et dans laquelle, ma jeune padawan avait perdue la vie. Je m'étais fondu dans la foule depuis quelques semaines pour tenter de semer des poursuivants : un couple de chasseurs de primes mandaloriens surnommés « le fléau jedi ». Redoutables adversaires en somme...

Je décidais donc de tenter ma chance et de rejoindre le temple de coruscant au plus vite avec ma jeune recrue. Est-ce l'excitation de ma découverte qui me fit agir précipitamment et de manière irrationnelle ? -pour un jedi tout du moins- Ou simplement la Force qui me guidait pour un plan bien plus vaste ? La seule chose que je peux dire avec certitude c'est qu'a mon sens, je fis la plus belle connerie de toute ma vie et je la ressens encore aujourd'hui.

Samus accepta de me suivre. Elle n'avait pas d'autre option raisonnable et comme je lui avais sauvé la vie, elle considéra qu'elle pouvait me faire relativement confiance. Je sentais que je l'intriguais et elle n'arrêtait pas de fixer mon sabre. Nous nous déplaçâmes rapidement dans la foule avec l'espoir de gagner un transport rapide pour le noyaux. Je ne pris pas le risque de regagner mon chasseur, bien que camouflé dans un ancien conduit d'eaux usées désaffecté ou tellement mal entretenu qu'il n'y avait plus aucun écoulement. Mais je supputais fortement que les chasseurs m'y attendaient.

Ma meilleure chance se résumait donc à un coup de pazaak : réussir à surprendre l'adversaire par un comportement illogique et imprévisible et le prendre de vitesse. Mais c'était mal connaître mes poursuivants et lors d'un passage sur une passerelle dans les hautes sphères de la cité, l'un d'entre eux n'hésita pas à tirer en public, dispersant la foule.

La petite zabrak se mit à l’abri tandis que j'affrontais le mandalorien. Ce fut, pour ainsi dire, l'ultime combat de ma vie. Je terrassais non sans mal mon ennemi au prix de gros efforts et usant de tous mes talents de guerrier. Déjà à l'époque, je n'étais plus de toute première jeunesse mais l’orgueil du chasseur de primes, qui avait tué nombre de mes frères, le poussa à m'affronter seul et en combat rapproché. J'y ai laissé quelques plumes mais ma lame fini par le transpercer de part en part.

Laissant le mandalorien pour mort, je voulu me précipiter pour vérifier que Samus allait bien. Ma cheville fut retenue par une poigne puissante et je me rappelle encore la terreur qui m'avait envahis lorsque je constata que mon adversaire avait activé un détonateur thermique. L'explosion broya mes jambes et me projeta au dessus de la rambarde, me précipitant dans les abysses de la cité.

Je ne sais ni pourquoi ni comment j'ai survécu mais la Force ne décida pas de me rappeler à elle, comme pour me laisser témoin de ce que j'avais inconsciemment accompli.

Mes souvenir de ce qu'il se passa après ce combat sont troubles. A la lisière de l'inconscience, je n'ai perçu que des bribes des événements. Tout ce que je sais c'est que la deuxième chasseuse de primes entra en scène et constata le résultat du combat. Elle était furieuse contre son compagnon qui, pour elle, s'était sacrifié de manière stupide.

C'est alors qu'elle découvrit la zabrak. Elle dû dans un premier temps la prendre pour ma padawan car elle avait saisit mon sabre et l'avait mis en joue, de manière je suppose, très sommaire et maladroite. Aussi après avoir tenu la vie de la fillette entre ses mains, la colère de la mandalorienne se calma. Je ne sais pas comment Samus réussit son compte mais elle piqua l’intérêt de l'humaine au point qu'après l'avoir mis au défit pour la forme, elle accepta de l'emmener loin de cette lune et de la déposer autre part. C'était tout ce qui comptait pour Samus et elle saisit l’opportunité sans hésiter, gardant mon arme avec elle malgré la désapprobation de la chasseuse de primes.

Suite à cela je perdis un temps le contact avec la Zabrak. J'avais certes survécu mais je savais que je n'avais plus ma place dans les événements qui allaient survenir. Humain avant tout et malgré toutes les avancées en médecine, je ne pouvais retrouver toute ma vigueur et depuis lors, je boite comme un kaadu manchot. Bien sûr, j'aurai pu me faire mettre des implants cybernétique et l'idée m'a caressé l'esprit plusieurs fois, le vieux Deekin reprenant du service, ça en jetterai hein ?
Mais non, j'ai pris du recul sur tout cela. « Place aux jeunes » comme disait mon mentor.

Je me suis donc exilé sur une planète forestière et vierge du nom de Krant pour méditer sur tout ceci et tenter de comprendre ces aspects de la force qui m'étaient inconnus. Je fini par réussir à établir un lien avec Samus à son insu, aidé par la présence de mon sabre laser a ses cotés. Je me suis donc posé là en tant que spectateur, curieux de voir ce qu'allait devenir celle qui aurait pu devenir ma padawan.




Maitre Deekin, enregistrement second : Chasseuse de Primes

Il n'y a rien d'étonnant si je vous dis que la mandalorienne ne put se résoudre à abandonner la jeune fille. En un voyage seulement vers un système proche, un lien très fort les unissait déjà, à l'instar d'un maitre et de son élève. Samus découvrit rapidement de nombreux mondes même si la plupart du temps elle restait consignée dans le vaisseau à entretenir armement et autre matériels de la chasseuse de primes.

Elle découvrit ainsi les joies du cambouis, de la mécanique et du système D. Elle apprit bien vite à réparer la moindre chose et le vaisseau tournait mieux que jamais. Mais cet esprit vif et brillant révéla tout son talent quand enfin la mandalorienne accepta – après une farouche insistance de la gamine – de la former au maniement des armes.

Je pense que la guerrière redoutait ce moment et ne voulait pas la mettre en danger, qu'elle l'accompagne dans ses périlleuses missions... D'un autre coté, elle sous-estimait sans doute Samus. Non pas sur sa force et son talent, mais sur sa maturité et elle craignait une chose, que l'enfant ne la juge en voyant ce qu'était réellement le métier de chasseur de primes où tous les coups sont permis. Bien que la Zabrak posait souvent des questions sur ses traques, la mandalorienne faisait preuve d'une étrange pudicité ; elle qui d'habitude n'hésitait pas à déballer ses exploits guerriers.

Elle ne put cependant pas la « protéger » bien longtemps et fut obligée d'accepter sa nature sauvage et ne plus la garder enfermée et sous constante surveillance. Lors d'une chasse au wookie sur Kashyyyk, Samus désobéis à la mandalorienne et décida de la suivre « de loin », quittant le vaisseau. Ce qui aurait pu lui coûter la vie si la chasseuse de primes expérimentée ne l'avait pas repérée depuis le début et sauvé des griffes d'un terentatek massif et ancestral attiré sans doute par cette force étrange émanant de la zabrak.

Pourquoi une telle créature se trouvait en ces lieux, impossible pour moi de répondre a cette question. Le combat qui s'engagea avec la mandalorienne fut titanesque au point que, en toute franchise, si je l'avais affrontée elle au lieu de son compagnon sur Nar Shaddaa, je ne serai sûrement plus là pour faire ces enregistrements. Ce qui aurait été dommage vous ne trouvez pas ?

Bref, le terentatek fut vaincu non sans mal mais le combat réduisit la clairière en un champs calciné. Inutile de vous dire que la zabrak se prit un sacré savon après ça, d'autant plus que la cible du contrat réussit à s’enfuir en entendant le raffut du combat.

C'est seulement dans cette situation extrême que l'humaine pris conscience de l'attachement qu'elle avait pour elle et la frayeur qui avait fait bondir son cœur dans la poitrine et qui lui avait permis de terrasser l'animal. Chose nouvelle et troublante pour cette personne d’apparence froide et calculatrice, ne perdant jamais son calme même dans des situations que beaucoup qualifieraient de désespérées.

Cette expérience aurait pu servir de leçon à la jeune zabrak et lui couper l'envie de sortir du vaisseau. Bien que Samus s'en voulait d'avoir mis en danger sa protectrice, sa volonté de suivre les pas de la mandalorienne était plus forte que tout. Elle voulait se défendre d'elle même et se rendre plus utile que ce qu'elle l'était actuellement. Bien que la jeune adolescente avait de bonnes compétences au sein du vaisseau, elle était intimement persuadée qu'elle était un poids onéreux qui plus est. Un droid aurait très bien pu remplir sa fonction et coûterait bien moins cher.

A partir de ce jour, leur relation pris un autre aspect et à l'anniversaire de leur rencontre, Samus reçu sa première armure et un blaster de bonne facture. Évidemment, étant en pleine croissance et devenant la grande jatte que l'on connaît maintenant, elle dû souvent la réadapter à sa taille et je ne m'étendrai pas plus sur les zones où elle se sentait serrée, ça ne serait pas correcte pour un « jedi ».

Les missions diverses -assassinat, escorte, enquêtes diverses et filatures- se succédèrent et au grand soulagement de la mandalorienne, la zabrak y prit goût – si on peut se dire soulagé d'une telle chose - et s’avéra même créative dans son approche des contrats, surprenant à plusieurs occasions son mentor en trouvant des solutions inattendues, bien que quelques fois un brin extrême.

Sa meilleure mise à mort à mon sens - et si je puis me permettre de juger une telle chose et de manière totalement subjective de surcroît - étant un chevalier jedi un peu benêt, il faut le dire, qu'elle réussit à coincer dans un dédale de galeries d'une ruche géonosienne, une couveuse pour être plus exact. Samus avait pris soin de placer quelques charges près des œufs et les fit exploser, provoquant une sortie prématurée de centaines de larves affamées qui se précipitèrent sur le pauvre casse croûte à sabre laser. Ce qui se passa après n'est pas vraiment descriptible et serait un comble de la malséance. Je laisserai donc votre imagination faire le reste. Mais sachez toutefois que le jedi préféra, au final, se jeter dans un gouffre donnant sur un fond boueux en ébullition.

Bien sûr, au début, la mandalorienne tira Samus des pires situations et elle ne comptait plus le nombre de fois où elle lui avait sauvé la vie. Mais cette tendance s'atténua avec le temps, bien plus rapidement que ce que l'on aurait pu l'imaginer. En quelques années, l'humaine la considéra comme son égal même si elle prenait des airs faussement indigné en disant qu'elle vieillissait et qu'il n'y avait aucun mérite... A croire que l'on devient tous comme cela avec le temps.

Les années défilèrent et l'affinité entre les deux femmes se renforça au point que je la qualifierai de relation mère – fille. L'une comme l'autre n'envisageaient de continuer seule. Au gré des missions Samus agrandit son réseau de contacts. Au fil du temps elles en arrivèrent a accepter de plus en plus de contrats d'élimination d'utilisateurs de la force. Inconsciemment, Samus réussissait à les traquer avec une facilité déconcertante. Je dois dire que je ne suis peut être pas étranger à cela.

La chasseuse de primes novice, en effet, gardait toujours sur elle mon vieux sabre laser et grâce à ce catalyseur, je pouvais travailler sur son maniement de la force de manière subtile. Pendant une longue période, je décortiquais comme un fruit que l'on épluche soigneusement cette affinité et une fois que j'en avais saisit les grandes ficelles, je cherchais à lui apprendre via le tréfonds de son inconscience, des talents qui avec le temps seraient mis en exergue.

Bien sûr cela représentait des mois et des mois de méditation et de travail pour un résultat franchement à peine perceptible mais que je trouve passionnant. Un vieux délire de jedi reclus sans doute. Le but du jeu pour moi était simple, qu'elle ne se rende compte de rien et ne soupçonne pas ma présence mais également que je résiste à la tentation de la manipuler et ce glissement aurait pu se faire si ma vigilance sur mes actions s'assoupissait. Mais à bien y réfléchir, étant loin d'être un esprit faible, elle m'aurait sûrement éjecté d'elle même.

Les périodes les plus propices à cet apprentissage étaient ses phases de sommeil. Petit à petit elle su localiser la Force de manière inconsciente et semer le trouble chez ses adversaires y étant sensible, tout comme je fus surpris le jour de notre rencontre. Samus avait donc l'avantage d'être totalement imprévisible et bien souvent, le seul atout du jedi ou du sith en face se trouvait être ses talents martiaux. Talents qui se réduisaient à une peau de chagrin sans l'utilisation optimale de notre bien aimée Force. Un Jedi ou un Sith est dépendant et dépouillée d'elle, il n'est pour ainsi dire, rien.

Bien sûr, le trouble qu'ils ressentaient en présence de la chasseuse de primes ne les empêchaient pas d'utiliser leurs pouvoirs de préhension et autres attaques de Force pure. Mais la zabrak semblait avoir un sixième sens et lire dans ses adversaires pour anticiper leurs coups. Plus le jedi en face utilisait la force contre elle, plus ses aptitudes se trouvaient améliorées. De nombreux apprentis de la Force ne dosant pas efficacement leur utilisation de leurs pouvoirs se trouvaient pris au dépourvu et faisaient les frais d'une défaite cuisante et rapide, ne comprenant pas, dans leur orgueil, pourquoi leur puissance et leur pouvoirs interféraient de manière si négative dans le déroulement de la confrontation.
Les deux chasseuses de primes gagnèrent en renommée, surnommées les tueuses de jedi. Elle travaillèrent de plus en plus pour les cartels criminels des hutts, bien que Samus avait une certaine réticence évidemment. Elle était cependant assez pragmatique pour savoir passer outre ce détail et accepter les contrats juteux. Le conflit entre la république et l'empire sith avait repris de plus belle et les cibles des deux cotés ne manquaient pas. Aussi cette neutralité ne pu durer dans les événements qui suivirent.


Maître Deekin, enregistrement troisième : Louve Solitaire

A vrai dire, je me demande si j'aurai su être un bon maître. Une chose est sûre, je n'ai jamais eu la sagesse d'un vrai Jedi et le carcan restrictif des règles de cet ordre monastique poussiéreux m'avait toujours paru asservissant et non adapté à la plupart des individus. Un jedi n'est qu'une bombe a retardement qui, lorsqu'il décide de sortir de sa cage, peut laisser d'énormes blessures à l'échelle galactique. L'exemple le plus flagrant et récent étant Revan. Je ne sais pas si j'aurai sû protéger Samus de cela ou si j'en aurai eu la volonté. Sa nature sauvage indomptable et sa soif de liberté l'aurait tôt ou tard fait basculer du coté obscur de la Force.

Ainsi je me rend compte que la voie qui lui était tracée était plus adaptée que celle sur laquelle j'aurai pu l’entraîner. La chasseuse de primes ne se trouvait dans aucun des extrême, ni un parangon de bonté – cela sûrement pas, surtout au vu du plaisir que lui procure la traque et le fait de vaincre ses ennemis – mais pas non plus un monstre assoiffé de sang et de pouvoir comme sont décrit les siths au sein de l'ordre jedi ou les impériaux dans la propagande républicaine.

Bien sûr, aujourd'hui elle dirige Nocturne avec poigne, mais cela est dû a son charisme naturel et non par une ambition démesurée et malsaine si commune aux siths. C'est peut être d'ailleurs pour cela que Nocturne est l'un des groupuscules les plus stables dans l'Empire, même s'il comprend dans ses rangs de nombreux utilisateurs de la force obscure.

L'événement le plus important qui défini ce qu'elle devint est sans doute la mort brutale de son mentor. Les deux chasseuses de primes étaient devenues une épine dans le pieds de l'Empire et de l'Ordre Jedi. Aussi, les prédateurs se retrouvèrent de plus en plus la cible de contrats et de guets-apens orchestrés par les deux camps. Elles arrivaient toujours à anticiper et faisaient preuve d'une grande prudence, mais la situation bascula lors d'une mission sur Cato Neimoidia.

Le contrat consistait en l'élimination d'un haut dignitaire républicain mobilisé sur la planète pour convaincre les Neimoidien de ratifier les accords du sénat et de Corruscant. Peine perdue à mon sens, les Néimoidiens étant des commerçants indépendants offrant leurs services au plus offrant, et le plus offrant, c'était l'Empire.

Lorsque l'objet de la prime se retrouva dans un endroit esseulé, les deux chasseuses passèrent à l'action.

Ce fut à cet instant qu'une horde de mercenaires leur tomba dessus, tel un couperet. Formant un cordon de sécurité dans la zone avec une efficacité remarquable, les guerrières furent rapidement acculées dans un complexe industriel automatisé produisant des droids et des armes impériales. Elles furent malencontreusement séparées et bien que leurs ennemis étaient nombreux et très organisés, elles réussirent à leur infliger de lourdes pertes et a renverser la vapeur.

C'était sans compter sur l'arrivée d'un homme sith ou plutôt d'un utilisateur de la force car bien qu'il portait un sabre d'une couleur orangée, il n'était vêtu d'aucun accoutrement typique des siths ou des jedis. Il s'agissait d'un mercenaire comme un autre, non issu d'un temple ou d'une académie. Il m'intriguait et j'ai essayé de le sonder, mais sur l'instant, il restait un mystère pour moi ; sortit de nulle part et utilisant la force de manière sauvage, tel un animal.

La Mandalorienne tint son adversaire en respect malgré la brutalité et la montagne de muscles auxquelles elle était confrontée. Samus tenta de la rejoindre rapidement, se débarrassant des mercenaires qui lui barraient la route, parfois avec une subtilité qui aurait laissé pantois le plus agressif des Trandoshans.

Mais le guerrier, qui avait été désarmé entre temps, brisa le bras de l'humaine et la précipita en contrebas. Elle s’écrasa lourdement quelques mètre au dessous, le choc broyant une bonne partie de ses os. Pris d'une rage incontrôlable, la zabrak se précipita sur l'utilisateur de la force avec toute sa haine et sa hargne. Celui-ci sembla pris au dépourvu et ne pu parer efficacement la lame rétractable de son poignet. Il bondit en arrière en hurlant, le visage ensanglanté et un œil invalide. Puis, faisant fi de la douleur, il se laissa tomber aux cotés de la mandalorienne pour éviter la gerbe de flamme qui menaçait de terminer le travail et de lui refaire définitivement le portrait.

Le guerrier localisa son sabre qui avait chuté sur le rebord d'une cuve. Il fit un bond de force pour le récupérer, mais, à mi-chemin, se prit deux pieds en pleine face, lui décrochant la mâchoire et l'envoyant au tapis de manière magistrale. Il la replaça dans un craquement et saisit une arme improvisée, arrachant un bout de tuyau et laissant échapper un flot continu de carbonite. Le combat continua encore plus violemment, les deux adversaires s'affrontant au corps à corps.

C'est alors que le guerrier remarqua mon sabre à la ceinture de la chasseuse et, par préhension, il l'attira dans sa main. Le choc pour moi fut rude, comme si un milliers d'épines acérées se plantaient dans mon cerveau. Ma vision des événements se brouilla quelque peu et je ne contrôlait plus vraiment ce que j'arrivais à percevoir, la déconnexion avec l'esprit de Samus étant trop brutale et imprévue. Cependant, j'appris le nom de l'ennemi de ma protégée. Il s'appelait Kib, et comme je l'avais soupçonné, il n'avait pas subis une réelle formation.

Samus se trouva elle aussi déconcertée et chancela sans comprendre vraiment pourquoi. Le guerrier en profita pour activer la lame et porter un coup... qui aurait dû sectionner nettement la tête de la zabrak du reste de son corps si la mandalorienne, qui était toujours consciente, n'avait pas arrêté le mouvement en enserrant l'avant bras de Kib avec son grapin.

Fou de rage, il attira le corps brisé de l'humaine et le saisit par son cou. Il la transperça de sa lame sans que Samus ne puisse faire quoi que ce soit. La jeune zabrak tentait de remettre en ordre ses esprits. Jusqu'au bout, la mandalorienne soutint le regard de Kib avant que la vie ne la quitte, il la laissa retomber devant les yeux ébahis de Samus.

De toute mon existence, je n'avais jamais ressentis un sentiment aussi fort, de tristesse, de désarroi et de peur. Un instant, elle redevint la petite fille que j'avais rencontrée, fragile et apeurée. Elle releva son regard sur le guerrier et le dévisagea pendant qu'il esquissait un sourire carnassier. Rictus qui s'effaça lorsque les yeux de la Zabrak reprirent leur aspect de chasseuse. Froide, calme... Ce qui me surprit moi même. Je m'attendais à un déchaînement de colère et de violence comme à son habitude, mais elle venait de dépasser ce stade.

Kib effectua un pas en arrière puis décida de ne pas laisser sa chance passer, il abattit sa lame. Et se retrouva au sol, balayé par la Zabrak, qui, silencieuse, atterrit sur sa poitrine, lui écrasant la cage thoracique lourdement avec ses genoux. Elle lui colla le poing sous le menton. Il ne lui restait plus qu'a activer le mécanisme de sa lame pour en finir.


« On dirait bien que tu as gagné chasseuse... » souffla le guerrier.

Alors que Samus allait mettre fin a ses jours sans dire quoi que ce soit de plus, un tir de blaster la frappa à l'épaule. Quelques mercenaires restant avaient investit les rampes supérieures et la mettant en joue, n'osant pas trop tirer de peur de blesser Kib. Celui-ci profita de la diversion pour se libérer de l'emprise de la zabrak et récupéra mon sabre ainsi que le sien.

Samus bondit à couvert alors que les mercenaires l'arrosaient sans ménagement. Le guerrier leva le bras pour qu'ils arrêtent.

« On se retrouvera... » Il esquissa un sourire tandis que les mercenaires se regardaient incrédules. Le guerrier ramassa le casque de la mandalorienne puis fit volte face et d'un signe de main, ordonna à tous ses acolytes de s'en aller.

Je perdis contact avec l'esprit de Samus un certain temps, le mercenaire ayant gardé mon sabre servant de «connecteur ». Lorsque je réussis à la retrouver, elle parcourait la galaxie, allant de primes en primes. Elle avait ramené son mentor sur sa planète natale et avait brûlé son corps devant une antique statue du premier Mandalore, abandonnée depuis des siècles à la végétation.

C'est ainsi que débuta la carrière solitaire de Samus, héritant du vaisseau de la Mandalorienne.


Maître Deekin, enregistrement quatrième : Dans l'Ombre de l'Empire.

L’Empire Sith se faisait de plus en plus menaçant aux yeux de la République et à juste titre. Je me demande qui investira en premier mon petit bout de paradis sur Krant. Honnêtement je préférerai un avant poste de l'Empire, leurs cantinas sont bien plus intéressantes sur de nombreux points et ça fait bien longtemps que je ne me suis pas pris un bon verre. D'ailleurs mon vaisseau doit être envahis par tout un tas de lianes ou d'animaux divers donc difficile de me faire une petite virée sur Coruscant. Oh et puis je me fais bien trop vieux pour voyager.

Voici donc mon ultime enregistrement sur la vie de Samus. Merci d'avoir eu la patience d'écouter ma voix gâteuse jusqu'ici. Ma Zabrak avait bien grandit, intérieurement tout du moins et était désormais bien plus redoutable que sa défunte mentor. Elle continuait d’enchaîner les contrats toujours plus juteux et sa réputation n'était plus à faire.

Néanmoins son « destin » prit une nouvelle tournure lors d'une simple mission de protection sur Nar Shaddaa. Elle était chargée de défendre la vie d'un gouverneur Ugnaught. Bien qu'elle détestait cette espèce, des crédits restaient des crédits et il payait bien.
Ce qui devait être un travail de routine la plongea en réalité au cœur d'une machination politique d'envergure visant à fragiliser les Hutts et mettre en place des agents impériaux dans les hautes sphères de Nal Hutta.

Personne ne se soucia de Samus qui pour beaucoup n'était qu'une porte flingue comme les autres incapable du moindre raisonnement. Cependant elle réussis à identifier un espion infiltré dans l'entourage du Ugnaught et à remonter jusqu'à d'autres agents. Il lui fallu quelques temps pour bien saisir l'ampleur. Le but à court terme était d'assassiner un Hutt mineur mais néanmoins affilié à la famille dominante et de faire porter le chapeau au Ugnaught en relation avec l'ambassade Nemoidienne. Ce qui aurait eu des répercussions et des réactions violentes qui aurait désagrégé petit à petit les factions importantes. Avec quelques offres bien placées et l'appât du gain, il aurait été simple de monter ensuite les hutts les uns contre les autres et de profiter de la guerre civil pour investir toutes les branches de la gouvernance. Sûrement pas remplacer les hutts non, mais saper tout le reste et mieux contrôler leur pouvoir au nez de la république.

Samus en temps normal n'aurait eu que faire de toutes ces magouilles mais elle savait qu'elle pouvait tirer un beau pactole en faisant capoter ce complot audacieux. Les hutts savent se montrer reconnaissants financièrement à condition de bien savoir négocier.

Elle attendit le dernier instant et alors que le plan allait se mettre en marche, la Zabrak attrapa l'agent impérial infiltré dans un passage sombre et le menaça de tout dévoiler aux Hutts. La réaction ne se fit pas attendre et il annula l'ordre d'assassinat, le repoussant à plus tard. Il ne fallu que quelques minutes pour qu'un groupe mené par un sith apparaisse dans son dos. Samus remarqua des mouvements dans l'ombre... ils étaient nombreux.


« Impressionant... » déclara le Sith encapuchonné avec un accent prononcé et une voix à la fois raffinée et rauque. « Je ne pensais pas que quiconque arrive à nous mettre des bâtons dans les roues. »

« Vous avez trop confiance en vous et vous sous-estimez vos adversaires sans doute. »

« Adversaire ? Vous ? L'utilisation de ce terme est... étrange et à mon sens inapproprié. »

La chasseuse de primes commençait à voir où son interlocuteur voulait en venir.

« Qu'avez-vous à proposer ? »

« Je vois que nous nous comprenons. Vous êtes vraiment une exception. Il serait dommage de devoir vous tuer. Je sais que la seule chose qui vous motive à faire échouer notre petite manœuvre ne tient qu'aux crédits. Je ne peux pas vous laisser faire capoter tant d'efforts et de temps de préparations . Vous savez que vous avez une dizaines de snipers qui vous ont en ligne de mire a cet instant. Vous savez que je ne suis pas un simple adversaire que vous pourrez terrasser et vous savez que vous ne tirerez pas autant d'argent que vous le méritez de ces satanés hutts. »

La zabrak baissa sa garde.

« Combien ? »

« Et bien, ce que vous demanderez, ce n'est pas le problème. Mais seulement si vous acceptez de travailler pour nous à partir de maintenant et dorénavant. »

« Vous savez bien que mon allégeance ne va qu'a moi même. »

« Et vous savez bien que vous n'avez pas le choix. »

Son interlocuteur n'était autre que Darth Selenus, seigneur Sith cathar menant avec discernement et esprit Nocturne. C'est ainsi que la chasseuse de primes rejoignit leurs rangs. Elle qui avait cet esprit d'indépendance si caractéristique des chasseurs de primes. Elle apprit bien vite à ses dépends qu'elle ne pourrait plus faire machine arrière. On ne quitte pas Nocturne.

Le complot sur Nar Shaada n'eut pas les effets escomptés mais ça, Samus n'en avait cure. Elle fut bien vite placée à la tête de commandos et de missions qui requerraient un esprit tactique et une capacité au combat affûtée. Elle excella dans tout ce qui consistait à éliminer des personnes influentes ou apporter un soutient balistique à des troupes impériales ou mercenaires.

Ayant mis au placard son ancienne vie de Chasseuse de Primes solitaire, elle disparu pendant des années de la circulation, travaillant dans l'ombre ou incognito et ne donnant pas signe de vie à ses contacts. Comme vous vous en doutez, elle gravit peu à peu les échelons, passant successivement de chef d'escouade à officier puis conseillère de Darth Selenus.

Malgré toute sa « sagesse », s'il on puis admettre qu'un sith puisse en avoir, Selenus ne se méfiait pas assez de Samus, la reléguant inconsciemment à une mercenaire, donc sans grandes ambition tant que la paie était au rendez-vous. Il s'inquiétait plus des utilisateurs de la force qui étaient dans ses rangs tel que son apprenti ou l'inquisitrice archiviste.

Aussi Samus n’appréciait guère le Cathar qui avait une facheuse manie à manipuler ses subordonnés et à les pousser à la confrontation pour garantir sa pérennité. Ceci n'aurait pas posé problème à la chasseuse si cela n'avait pas mis en péril à plus d'une occasion les missions et les plans établis.

Puis vint le retour tant attendu de l'Ordre Sith. Bien que la guerre semblait de plus en plus inévitable et les escarmouches de plus en plus nombreuses de par les systèmes, l'Empereur avait décidé de marquer le coup, de frapper fort et de montrer à la république que l'empire Sith allait renaître de ses cendres et balayer les vestiges de l'ordre Jedi.

Un plan audacieux fut établi, visant le cœur même de coruscant, le temple de l'Ordre. A cette époque, j'aurai pu reprendre contact avec mon ancienne allégeance. Redevenir Maitre Deekin et préparer la défense du temple, les prévenir de l'assaut. Mais le Jedi en moi était mort depuis bien longtemps et j'étais assez détaché pour comprendre qu'il n 'y avait ni bon ni mauvais dans l'histoire et que République ou Empire, même combat, l'un comme l'autre étant rongé par la corruption jusqu'à sa moelle. Aussi ne pouvais-je mettre en péril Samus ou pire, me retrouver face à elle.

Alors je les ai laissé faire.

Le jour de l'assaut, Nocturne n'était pas en première ligne et devait s'infiltrer par les sous sol pour couper toute retraite des jedis. Samus et Darth Selenus menèrent chacun une division, l'un bloquant l'accès ouest, et l'autre l'opposé. Chacun remplis son rôle avec brio, du moins un temps. Le Cathar n'avait pas prévu une réaction rapide de la république qui mobilisa un détachement, lui tombant dessus de manière improviste. Pris entre deux feux, Selenus demanda du soutien à Samus.

La chasseuse de primes réfléchis un temps, écoutant les sommations de son supérieur, puis coupa la communication devant les regards effarés de ses sous-officiers. Personne n'osa cependant objecter ni même lorsqu'elle ordonna de progresser dans le temple, de sécuriser les passages jusqu'au niveau principal... et de condamner définitivement le tunnel ouest où se trouvait Selenus.

Les sapeurs firent un excellent travail. Ils réduisirent en quelques charges un pan complet du temple en un tas de décombres, réduisant à l'état de cadavres calcinés la majeure partie du détachement républicain ainsi que le reste de la troupe du seigneur Sith.

La bataille tourna bien vite en la faveur des Siths et peu de Jedi présents purent en réchapper. Darth Malgus en personne félicita Nocturne pour son appuis et ne sembla pas surpris de la tournure des choses concernant le Cathar.
« Un choix Tactique judicieux » se contenta t'il de dire avant de faire demi-tour et de rajouter un « Je tiendrai l'empereur au courant des changements apportés à Nocturne. »

C'est ainsi que Samus pris la place de Darth Selenus à la tête de Nocturne. Étrangement, aucun sith n'osa remettre cette transition en question et tous l'acceptèrent. Depuis ce jour, elle mène le groupe avec force et détermination mais aussi avec une certaine parcimonie, préférant utiliser les forces de chacun plutôt que de les confronter.

Tout ceci s'est passé il y a maintenant 14 années standards et Samus en a donc trente huit aujourd'hui. Ce qui me rappelle encore une fois que mon dos me fait affreusement mal et que je ne suis vraiment plus de toutes première fraîcheur. J'aurai dû mieux écouter les cours de relaxation Jedi tien... au moins un truc qui m'aurait servit. Enfin... Je continue encore aujourd'hui à l'épier en secret. Si elle savait... Enfin maintenant que vous avez écoutez ces enregistrements, n'allez pas lui raconter ! Elle serait capable de venir me chercher jusqu'ici pour me botter mon pauvre arrière train sénile.

J'espère que tout ceci vous a intéressé. J'enregistrerai peut être à l'occasion quelques unes de ses aventures, si ma mémoire ne me fait pas trop défaut. Je suis sûr que ça ferait de très bons Holo ou de belles histoires à raconter à vos petits enfants... A vrai dire, peut être pas en fait. Mais, voilà, c'était l'histoire de Samus Hellaria.

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